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Le Leader De SOS Journalistes Haiti Dénonce De Graves Menaces Contre Sa Sécurité Personnelle, Se Met À Couvert

PORT-AU-PRINCE, Haiti — SOS Journalistes Haiti dénonce de toutes ses forces les menaces répétées et persistantes exercées contre son leader, en raison de son engagement et de son acharnement à défendre la liberté de la presse et d’expression en Haiti.

Depuis plusieurs semaines, le secrétaire général de SOS Journalistes, Joseph Guyler C. Delva, se trouve confronté à une série de menaces à sa sécurité personnelle, y compris des menaces de mort, de la part d’individus malintentionnés et non identifiés.

Au bout d’intenses pressions et de dénonciations de la part de SOS Journalistes, et après 8 longs mois de suspension forcée et illégale, l’émission « Boukante Lapawòl » , a été autorisée à reprendre ses droits sur Radio Mega (103. 7 FM).

Depuis plusieurs semaines, soit au début du mois d’août 2025, M. Delva, a, personnellement et en privé , parlé au PDG de radio Caraibes, Patrick Moussignac, pour lui faire part des menaces à sa sécurité personnelle, menaces qu’il n’arrête pas de recevoir et qui se multiplient ces derniers jours.

Et en raison de cette situation, il a dû, malgré lui, se mettre à couvert et fuir Radio Caraibes où il co-anime une très populaire émission sociopolitique,  » Matin Caraïbes », diffusée tous les jours entre 9h 00 heures am et midi.

Très récemment le porte-parole adj. de la police, Lionel Lazarre, a appelé M. Delva, au cours du mois d’août, pour l’informer que le directeur de la DCPJ avait besoin de lui envoyer une correspondance. Il voulait savoir où l’acheminer.

Lazarre avait démandé à Guyler C. Delva d’appeler le directeur de la DCPJ qu’il n’arrivait pas à joindre au téléphone. En fin de compte, personne de la DCPJ n’avait officiellement contacté M. Delva pour lui dire ce dont il s’agissait.

Les tenants du pouvoir, a-t-on appris, avait un plan pour lier également Joseph Guyler C. Delva aux activités des gangs armés, comme c’était récemment le cas pour un autre journaliste. Mais cette idée aurait été combattue par un officier bienveillant, ayant mis en garde ses collègues contre un scandale aux conséquences désastreuses pour la réputation et l’image de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).

M. Delva a, à maintes reprises, été victime d’animosité et de pratiques discriminatoires des autorités en place qui ont délibérément décidé de boycotter ou de mettre à l’index SOS Journalistes que le CPT a, sans justification aucune, décidé d’exclure d’une initiative de soumission de projets bénéficiant notamment au secteur de la presse…

Guyler C. Delva s’est vu obligé de suspendre ses activités professionnelles et de se mettre à couvert en vue de se protéger.

SOS Journalistes demeure très préoccupé par la situation actuelle de la liberté de la presse et d’expression en Haiti.

Fait à Port-au-Prince, le 9 septembre 2025.

Joseph Guyler C. Delva
Secrétaire général de
SOS Journalistes Haiti

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